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Décès du général Philippe GOUACHON

Publié le 27 septembre 2023

Notre compagnon Philippe GOUACHON, est décédé à son domicile de Lacépède le jeudi 21 septembre 2023. Il était né à Dakar au Sénégal le 30 janvier 1942.

 

La levée du corps a eu lieu au funérarium de Brax où les honneurs militaires lui ont été rendus par un détachement de la Légion Étrangère et par les porte-drapeau de trois associations dont celui du comité de la SMLH de Villeneuve-sur-Lot. Une messe d'action de Grâce a ensuite été célébrée à l'église Saint Jean Baptiste de Prayssas le mercredi 27 septembre 2023.

Son éloge funèbre a été prononcée par son beau-frère, notre compagnon Bernard PREVOST, préfet honoraire, qui a notamment déclaré :

« ...Camarades de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, camarades de la Légion étrangère, camarades du groupement opérationnel du 1er RPIMa, camarades des Opérations extérieures, compagnons de la Légion d'honneur, camarades officiers à la retraite,, nous voulons rendre hommage au frère d'armes, au camarade, à l'ami qui aura consacré plus de 35 années de sa vie au service de la France.

Soldat dans l'âme, Philippe a servi sous toutes les latitudes, de la métropole à Madagascar,, des Comores à la Polynésie, de Djibouti à l'ex-Yougoslavie, sans oublier la République centrafricaine, le Zaïre ou encore le Tchad. Passionné par son métier, tout donné à ses hommes et en particulier à ses légionnaires, parachutiste hors pair, il fut un exemple de disponibilité, de dévouement, de courage et de sens du bien commun.

Philippe, mon frère, notre frère, il me revient maintenant ce vieux chant scout : « Ce n'est qu'un au revoir, mon frère ! Ce n'est qu'un au revoir. Oui nous nous reverrons, Philippe, oui nous nous reverrons ! »

Oui, Philippe, nous nous reverrons avec ta famille, tes amis, tes camarades, en commençant par les plus humbles dans un monde sans injustice, sans trahison, sans orgueil, ni mesquinerie, dans un monde de pardon, d'amour et de vérité.

A Dieu Philippe ! A Dieu Philippe ! Et surtout merci. Merci d'avoir été ce que tu as été tout au long de ton pèlerinage sur cette terre »

 

Saint-Cyrien en 1964, Philippe GOUACHON est nommé sous-lieutenant en 1965 et choisit de servir dans l'Infanterie.

Après avoir effectué son année d'application à l'école de Saint-Maixent, il se marie en juillet 1967 avec Jeanne TANDONNET.

Il est affecté comme chef de section au 1er Régiment Étranger en août de la même année pour assurer l'instruction des jeunes légionnaires en Corse. Il est promu au grade de lieutenant en octobre.

Il rejoint le 3ème Régiment Étranger d'Infanterie (3è REI) en 1969 où il sert successivement comme chef de peloton, chef de section et chef de détachement isolé à Moroni (Comores).

En 1971 il est affecté au 2è Régiment Étranger de Parachutistes (2è REP) et promu capitaine en 1973.

Le commandement du Bataillon EOR (élèves officiers de réserve) des Écoles de Saint-Cyr-Coëtquidan lui est confié en 1976.

Il est ensuite affecté, en 1977, comme officier adjoint au groupement opérationnel du 1er Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine (1er RPIMA) et promu chef de bataillon en 1978.

En 1982, il est affecté à la 13è Demi Brigade de Légion Étrangère (13è DBLE) et promu au grade de lieutenant-colonel.

Il rejoint ensuite l’État-major de la 15è Division d'Infanterie (15è DI) et de la 43è Division Militaire Territoriale (43è DMT) à Limoges en 1984, avant d'être affecté comme commandant en second du 2è Régiment Étranger d'Infanterie (2è REI) à Nîmes.

En 1988, il prend le commandement du 5è Régiment Étranger (5è RE) et est nommé colonel en 1989.

Il sert ensuite à l'état-major de la 11è Division Parachutiste (11è DP), puis à l'état-major de de la Force d'Action Rapide (FAR) avant d'être nommé colonel adjoint militaire au sein de le Délégation Générale pour l'Armement (DGA) à Toulouse.

Il est admis en 2è section des officiers généraux le 31 janvier 1999.

Philippe GOUACHON était officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'Ordre national du Mérite, titulaire de la Croix de la Valeur Militaire (deux citations) de la médaille d'Outre-mer avec agrafes « Tchad » et « Zaïre », de la médaille de la Défense Nationale, de la médaille de la Jeunesse et des Sports et de la médaille commémorative française avec agrafe « Ex-Yougoslavie ».