Carnet / Nominations
01 septembre 2020
Décès - Hommage à André GENESTET
André, Marcel GENESTET nous a quitté le 1er septembre. Né le 1er avril 1921 à Agen, il aurait eu 100 ans au printemps prochain.
De 1941 à 1970 il a servi sa Patrie sous l'uniforme.
Le 15 mars 1941, il souscrit un contrat d'engagement volontaire de 3 ans au titre du 25ème Escadron du Train à Constantine. Il rejoint la 17ème compagnie divisionnaire du Train à Tarbes et demande à modifier son contrat au profit du 150ème Régiment d'infanterie (150ème R.I.) qu'il rejoint le 14 juin 1941 et est affecté à la 1ère compagnie. Le 1er avril 1942, il est nommé caporal.
Le 2 janvier 1943, il se marie avec Odette FONTES qui réside à Agen.
En 1943 il est envoyé en permission, placé en congé d'armistice et se retire à Agen.
Nommé élève-gendarme par décision en date du 3 mai 1943, il est affecté à Saint-Mamert-du-Gard. Dès l'année suivante il rejoint volontairement les Forces françaises de l'intérieur (F.F.I) du maquis des Cévennes au Mont Aigoual le 14 juillet 1944, formation où il continue à servir après la Libération jusqu'au 10 septembre 1944, date à laquelle il souscrit un contrat d'engagé volontaire au titre du 80ème Bataillon d'infanterie.
Il fait ensuite campagne contre l'Allemagne et participe à l'occupation de l'Allemagne et de l'Autriche jusqu'à la fin juillet 1945. Il est nommé sergent-chef le 1er juin 1945 et rengage pour 3 ans le 24 septembre 1945 au titre du 80ème Régiment d'infanterie qui est dissous le 15 décembre 1944 pour donner naissance au 2ème bataillon du 159ème Régiment d'Infanterie alpine (R.I.A.).
Il est muté le 31 août 1946 à l'école nationale d'entraînement physique militaire (ENEPM) qui a été créée l'année précédente à Pau sous l'impulsion du général de Lattre pour former les moniteurs et aides-moniteurs pour les sports collectifs, les sports individuels (sauf l'escrime) et les sports de combat.
En décembre 1947, il est affecté provisoirement au 2ème Bataillon du 57ème Régiment d'infanterie, avant d'être remis à disposition de son corps le 20 février 1948 et de souscrire un nouvel engagement de 18 mois au titre de l'ENEPM le 24 septembre 1948.
Titulaire du Brevet élémentaire de moniteur EPM il obtient ensuite le Brevet supérieur de moniteur-chef d'EPM et il est admis à l'échelle 4 le 1er novembre 1949. Le 24 mars 1950, il rengage pour 2 ans au titre de l'ENEPM et est admis dans le corps des sous-officiers de carrière le 23 novembre 1951.
En janvier 1952, il rejoint Fréjus, puis Marseille en vue de son embarquement sur le «Pasteur» à destination de l'Indochine. Il débarque à Saïgon le 16 février 1952 et est affecté à la 12ème compagnie du 3ème bataillon de marche du 3ème Régiment de Tirailleurs algériens. Sergent-chef, il se voit attribuer une citation par le général de corps d'armée Salan, commandant en chef des Forces terrestres, aériennes et navales en Indochine:
«Chef de section de fusiliers voltigeurs qui depuis huit mois participe à toutes les opérations de la compagnie. Le 27 mai 1952, dans la forêt d'An Son (Secteur de Thudaumot, Sud Vietnam) a été un exemple de sang-froid alors que sa section était harcelée par un élément rebelle armé de lance-grenades. Au cours du séjour au Centre Vietnam (du 6 juillet 1952 au 20 septembre 1952) n'a cessé de faire preuve d'autant de compétence que d'allant. S'est enfin distingué à My-Duc (secteur de Thudaumot, Sud Vietnam) au cours de la nuit du 8 au 9 octobre 1952 en repliant dans des conditions particulièrement délicates, notre position étant harcelée par des éléments rebelles dotés de mortiers, une embuscade tendue par un groupe de sa section.». Cette citation qui comporte l'attribution de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures avec étoile de bronze, lui est attribuée le 9 février 1953 alors qu'il est détaché au centre d'instruction de DAUTIENG depuis le 1er décembre 1952 et qu'il a été nommé au grade d'adjudant le 1er janvier 1953.
Il est détaché à la 13ème Demi Brigade de Légion Etrangère du 30 août au 10 novembre 1953, puis au 2ème Régiment d'infanterie coloniale avant de rejoindre la 8ème compagnie du 2ème Bataillon de Marche du 3ème Régiment de Tirailleurs Algériens le 25 janvier 1954. Le colonel de Crèvecoeur, commandant les Forces françaises au Laos le cite à l'ordre de la division en tant qu'adjudant au 2ème Bataillon de Marche du 3ème R.T.A.:
«Chef de section faisant preuve des plus belles qualités militaires de calme et de sang-froid. Le 25 mars 1954 aux environs de Ban-Na-Pang (Moyen Laos) a brillamment dirigé le feu de sa section contre un élément rebelle important. A permis la récupération d'un prisonnier.» Cette citation comporte également l'attribution de la Croix de guerre des Théâtres d'opération extérieures avec étoile d'argent. Elle lui est attribuée le 22 septembre 1954, alors qu'il a été rapatrié pour fin de séjour en mai 1954.
A l'issue de son congé de fin de campagne, il est affecté aux Forces françaises en Allemagne en septembre 1954 et y sert jusqu'à fin août 1955.
Il est ensuite envoyé en Afrique du Nord et débarque à Oran le 3 septembre 1955. Il est affecté à la 4ème compagnie du 8ème R.I.M. Le 1er décembre 1955, avant de faire mouvement sur le Maroc le 16 décembre.
La médaille militaire lui est conférée pour prendre rang du 31 décembre 1955.
Il est de retour en Algérie à Saïda (Oranie) le 1er août 1956 et est nommé adjudant-chef à la même date. Il obtient une deuxième citation à l'ordre de le Division le 20 février 1957 alors qu'il sert comme adjudant-chef au 8ème Régiment d'infanterie motorisé (8ème R.I.M.):
«Chef de section de combat au plus belles qualités militaires. A participé à toutes les opérations de l'unité depuis son arrivée en Afrique Française du Nord. S'est particulièrement distingué le 7 décembre 1956 à l'Oued DROU (Djebel Amour) en entraînant sa section sous le feu adverse avec un grand mépris du danger, infligeant aux rebelles de lourdes pertes.» Cette citation comprend l'attribution de la Croix de la Valeur militaire avec étoile d'argent.
Il est par la suite affecté à Alger, à l'état-major de la 10ème Région militaire le 1er février 1957. Il bénéficie d'une permission de fin de séjour en AFN du 15 décembre 1958 au 24 janvier 1959. Il est affecté à l'état-major de la subdivision de Lot-et-Garonne à Agen le 1er janvier 1959, état-major qu'il rejoint le 25 janvier 1959 à l'issue de sa permission.
Le 3 octobre 1961, il embarque à Marseille et rejoint Casablanca étant affecté à la Mission militaire de coopération technique et détaché provisoirement auprès de l'armée royale marocaine à Rabat.
Il revient ensuite à la subdivision militaire d'Agen le 1er septembre 1963. Il est affecté au CIPM d'Agen le 1er septembre 1966, puis au centre de documentation et d'accueil d'Agen.
Il fait valoir ses droits à pension de retraite et est rayé des contrôles de l'armée d'active le 10 octobre 1970.
Chevalier de la Légion d'honneur et Médaillé militaire, André GENESTET était également titulaire de la Médaille commémorative de la guerre 39/45 avec barrette « Libération Allemagne », de la médaille d'honneur de l'EPM et des sports, de la Médaille coloniale avec agrafe « Extrême Orient », de la Croix de guerre T.O.E. avec étoiles de bronze et d'argent, de la Médaille commémorative de la campagne d'Indochine et de la Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en A.F.N.
De 1941 à 1970 il a servi sa Patrie sous l'uniforme.
Le 15 mars 1941, il souscrit un contrat d'engagement volontaire de 3 ans au titre du 25ème Escadron du Train à Constantine. Il rejoint la 17ème compagnie divisionnaire du Train à Tarbes et demande à modifier son contrat au profit du 150ème Régiment d'infanterie (150ème R.I.) qu'il rejoint le 14 juin 1941 et est affecté à la 1ère compagnie. Le 1er avril 1942, il est nommé caporal.
Le 2 janvier 1943, il se marie avec Odette FONTES qui réside à Agen.
En 1943 il est envoyé en permission, placé en congé d'armistice et se retire à Agen.
Nommé élève-gendarme par décision en date du 3 mai 1943, il est affecté à Saint-Mamert-du-Gard. Dès l'année suivante il rejoint volontairement les Forces françaises de l'intérieur (F.F.I) du maquis des Cévennes au Mont Aigoual le 14 juillet 1944, formation où il continue à servir après la Libération jusqu'au 10 septembre 1944, date à laquelle il souscrit un contrat d'engagé volontaire au titre du 80ème Bataillon d'infanterie.
Il fait ensuite campagne contre l'Allemagne et participe à l'occupation de l'Allemagne et de l'Autriche jusqu'à la fin juillet 1945. Il est nommé sergent-chef le 1er juin 1945 et rengage pour 3 ans le 24 septembre 1945 au titre du 80ème Régiment d'infanterie qui est dissous le 15 décembre 1944 pour donner naissance au 2ème bataillon du 159ème Régiment d'Infanterie alpine (R.I.A.).
Il est muté le 31 août 1946 à l'école nationale d'entraînement physique militaire (ENEPM) qui a été créée l'année précédente à Pau sous l'impulsion du général de Lattre pour former les moniteurs et aides-moniteurs pour les sports collectifs, les sports individuels (sauf l'escrime) et les sports de combat.
En décembre 1947, il est affecté provisoirement au 2ème Bataillon du 57ème Régiment d'infanterie, avant d'être remis à disposition de son corps le 20 février 1948 et de souscrire un nouvel engagement de 18 mois au titre de l'ENEPM le 24 septembre 1948.
Titulaire du Brevet élémentaire de moniteur EPM il obtient ensuite le Brevet supérieur de moniteur-chef d'EPM et il est admis à l'échelle 4 le 1er novembre 1949. Le 24 mars 1950, il rengage pour 2 ans au titre de l'ENEPM et est admis dans le corps des sous-officiers de carrière le 23 novembre 1951.
En janvier 1952, il rejoint Fréjus, puis Marseille en vue de son embarquement sur le «Pasteur» à destination de l'Indochine. Il débarque à Saïgon le 16 février 1952 et est affecté à la 12ème compagnie du 3ème bataillon de marche du 3ème Régiment de Tirailleurs algériens. Sergent-chef, il se voit attribuer une citation par le général de corps d'armée Salan, commandant en chef des Forces terrestres, aériennes et navales en Indochine:
«Chef de section de fusiliers voltigeurs qui depuis huit mois participe à toutes les opérations de la compagnie. Le 27 mai 1952, dans la forêt d'An Son (Secteur de Thudaumot, Sud Vietnam) a été un exemple de sang-froid alors que sa section était harcelée par un élément rebelle armé de lance-grenades. Au cours du séjour au Centre Vietnam (du 6 juillet 1952 au 20 septembre 1952) n'a cessé de faire preuve d'autant de compétence que d'allant. S'est enfin distingué à My-Duc (secteur de Thudaumot, Sud Vietnam) au cours de la nuit du 8 au 9 octobre 1952 en repliant dans des conditions particulièrement délicates, notre position étant harcelée par des éléments rebelles dotés de mortiers, une embuscade tendue par un groupe de sa section.». Cette citation qui comporte l'attribution de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures avec étoile de bronze, lui est attribuée le 9 février 1953 alors qu'il est détaché au centre d'instruction de DAUTIENG depuis le 1er décembre 1952 et qu'il a été nommé au grade d'adjudant le 1er janvier 1953.
Il est détaché à la 13ème Demi Brigade de Légion Etrangère du 30 août au 10 novembre 1953, puis au 2ème Régiment d'infanterie coloniale avant de rejoindre la 8ème compagnie du 2ème Bataillon de Marche du 3ème Régiment de Tirailleurs Algériens le 25 janvier 1954. Le colonel de Crèvecoeur, commandant les Forces françaises au Laos le cite à l'ordre de la division en tant qu'adjudant au 2ème Bataillon de Marche du 3ème R.T.A.:
«Chef de section faisant preuve des plus belles qualités militaires de calme et de sang-froid. Le 25 mars 1954 aux environs de Ban-Na-Pang (Moyen Laos) a brillamment dirigé le feu de sa section contre un élément rebelle important. A permis la récupération d'un prisonnier.» Cette citation comporte également l'attribution de la Croix de guerre des Théâtres d'opération extérieures avec étoile d'argent. Elle lui est attribuée le 22 septembre 1954, alors qu'il a été rapatrié pour fin de séjour en mai 1954.
A l'issue de son congé de fin de campagne, il est affecté aux Forces françaises en Allemagne en septembre 1954 et y sert jusqu'à fin août 1955.
Il est ensuite envoyé en Afrique du Nord et débarque à Oran le 3 septembre 1955. Il est affecté à la 4ème compagnie du 8ème R.I.M. Le 1er décembre 1955, avant de faire mouvement sur le Maroc le 16 décembre.
La médaille militaire lui est conférée pour prendre rang du 31 décembre 1955.
Il est de retour en Algérie à Saïda (Oranie) le 1er août 1956 et est nommé adjudant-chef à la même date. Il obtient une deuxième citation à l'ordre de le Division le 20 février 1957 alors qu'il sert comme adjudant-chef au 8ème Régiment d'infanterie motorisé (8ème R.I.M.):
«Chef de section de combat au plus belles qualités militaires. A participé à toutes les opérations de l'unité depuis son arrivée en Afrique Française du Nord. S'est particulièrement distingué le 7 décembre 1956 à l'Oued DROU (Djebel Amour) en entraînant sa section sous le feu adverse avec un grand mépris du danger, infligeant aux rebelles de lourdes pertes.» Cette citation comprend l'attribution de la Croix de la Valeur militaire avec étoile d'argent.
Il est par la suite affecté à Alger, à l'état-major de la 10ème Région militaire le 1er février 1957. Il bénéficie d'une permission de fin de séjour en AFN du 15 décembre 1958 au 24 janvier 1959. Il est affecté à l'état-major de la subdivision de Lot-et-Garonne à Agen le 1er janvier 1959, état-major qu'il rejoint le 25 janvier 1959 à l'issue de sa permission.
Le 3 octobre 1961, il embarque à Marseille et rejoint Casablanca étant affecté à la Mission militaire de coopération technique et détaché provisoirement auprès de l'armée royale marocaine à Rabat.
Il revient ensuite à la subdivision militaire d'Agen le 1er septembre 1963. Il est affecté au CIPM d'Agen le 1er septembre 1966, puis au centre de documentation et d'accueil d'Agen.
Il fait valoir ses droits à pension de retraite et est rayé des contrôles de l'armée d'active le 10 octobre 1970.
Chevalier de la Légion d'honneur et Médaillé militaire, André GENESTET était également titulaire de la Médaille commémorative de la guerre 39/45 avec barrette « Libération Allemagne », de la médaille d'honneur de l'EPM et des sports, de la Médaille coloniale avec agrafe « Extrême Orient », de la Croix de guerre T.O.E. avec étoiles de bronze et d'argent, de la Médaille commémorative de la campagne d'Indochine et de la Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en A.F.N.
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